Est-il possible de concevoir ou de rénover des maisons dans lesquelles les températures restent confortables en été ? Oui, si l’on adopte dès le début du projet une stratégie globale prenant vivement en considération les paramètres du bâtiment (inertie, taille et orientation des fenêtres, volumétrie, …) et la mise en place de moyens passifs - comme la protection solaire extérieure - et/ou de systèmes actifs visant à lutter contre la surchauffe. Il faut néanmoins veiller à ce que les systèmes de refroidissement actifs n’entraînent pas une hausse significative de la consommation énergétique.
Une simulation de la vague de chaleur la plus extrême (été 2019) sur une habitation individuelle isolée de façon standard (murs Uparoisopaques = 0,24 W/m²K), qu’elle dispose d’une structure massive et lourde et qu’aucune mesure de refroidissement passive n’a été prise, on observe que la température dans la chambre à coucher atteint un pic de 32,5 °C. Lorsque les fenêtres de la même habitation sont équipées de protections solaires, la température maximale peut diminuer de 4 °C. Lorsque les fenêtres sont ouvertes au bon moment pour réaliser un refroidissement nocturne, la température durant la nuit peut alors baisser jusqu’à environ 26 °C.
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Auteurs:
J. Van der Veken, ir., chef de projet, laboratoire ‘Chauffage et ventilation’, CSTC
V. Vanwelde, ir., chef de projet senior, laboratoire ‘Solutions durables et circulaires’, CSTC
